ISSN:
0964-0282
Language:
English
Titel der Quelle:
Social anthropology : the journal of the European Association of Social Anthropologists
Publ. der Quelle:
Oxford [u.a.] : Blackwell Publ
Angaben zur Quelle:
Vol. 25, No. 1 (2017), p. 55-68
DDC:
390
Abstract:
Exile is an ancient concept of political displacement expressing the enduring consequences for those affected by it. At least since antiquity exile has been a particular existence but also a form of figuration for those writing about it. This slippage contributed to a widening gap between experiences of exile as a condition of displacement and the qualities the figure symbolises, thus complicating the question of who may be considered exiled under what circumstances. Using this slippage between condition and figure productively, this article first traces the figure through Edward Said and outlines the exile's relation to other key figures of mobility and diaspora. A second analytical move compares this figure to anthropological research and to the particular case of Palestinians living in exile ‘at home’. Once reinstated as a condition of displacement for the anthropology of mobility, exile illuminates the subjective and temporal dimensions of political displacement and its enduring aftermath. It helps us to grasp the myriad processes by which people are excluded, allowed and forced to move, while also illustrating the forced movement of boundaries and political projects across and around people. Concept ancien de déplacement politique, l’exil exprime les conséquences durables pour les êtres humains qui en sont impactés. Façon particulière d’exister remontant au moins jusqu’à l’Antiquité, l’exil constitue également une forme de figuration pour ceux qui en écrivent. Ce glissement contribue à creuser l’écart entre les expériences de l’exil en tant que condition de déplacement et les qualités symboliques de cette figure, rendant ainsi plus complexe la question de qui peut être considéré comme exilé(e) et dans quelles circonstances. Se servant de ce glissement entre la condition et la figure efficacement, l’auteur examine d’abord cette figure telle que décrite par Edward Saïd et signale la relation de l’exil à d’autres figures clés de la mobilité et de la diaspora. Une deuxième proposition analytique met en regard cette figure et la recherche anthropologique notamment le cas particulier des Palestiniens qui vivent comme exilés ‘chez eux’. Réinstaurée adroitement comme condition de déplacement en relation à l’anthropologie de la mobilité, l’exil illumine les dimensions subjectives et temporelles du déplacement politique et ses séquelles durables. Il nous aide à saisir les très nombreux processus par lesquels les êtres humains se trouvent exclus, autorisés et forcés à se déplacer, tout en soulignant le déplacement obligé des frontières et des projets politiques à travers et autour des êtres humains.
Note:
Copyright: © 2017 European Association of Social Anthropologists.
DOI:
10.1111/1469-8676.12380
URL:
http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/1469-8676.12380/abstract
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