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  • French  (7)
  • Romanian
  • Frédéric Chauvaud  (7)
  • [Erscheinungsort nicht ermittelbar] : Presses universitaires de Rennes  (7)
  • Paris : Plon
Datasource
Material
Language
  • French  (7)
  • Romanian
Years
Publisher
  • [Erscheinungsort nicht ermittelbar] : Presses universitaires de Rennes  (7)
  • Paris : Plon
  • 1
    ISBN: 9782753555532
    Language: French
    Pages: 1 Online-Ressource
    Abstract: Gros titres et manchettes ont donné aux violences sexuées et sexuelles contre les femmes une nouvelle actualité. Souvent présentés de manière tapageuse, les gestes et actions contre le corps féminin ne sont guère analysés, car c'est le registre de l'émotion et de l'indignation qui se trouve privilégié. Le présent ouvrage entend analyser les violences qui portent atteinte à l'intégrité physique et morale des femmes sans enfermer celles-ci dans le rôle de victime, tout en insistant sur les mesures protectrices d'une part, coercitives d'autre part. Pour mener à bien une telle étude, il convenait de multiplier les regards, sans se disperser, tant il est vrai qu'une telle question de société, actuelle et inscrite dans l'histoire, a besoin de nombreuses disciplines pour rendre compte de sa complexité. Leur examen permet de saisir à la fois le fonctionnement et les transformations des rapports sociaux de sexe, voire du genre. Les auteurs s'interrogent sur la quasi-universalité du phénomène, tout en étudiant son ampleur, ses variations, ses répercussions et ses contextes. Pour mener à bien une telle enquête, quatre approches sont privilégiées afin de prendre la mesure des violences sexuelles et sexuées, de suivre les formes de brutalisation, de s'interroger sur leur mise en scène et enfin d'examiner les dispositifs punitifs et les mesures prises pour « réparer »
    Note: French
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  • 2
    Online Resource
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    [Erscheinungsort nicht ermittelbar] : Presses universitaires de Rennes
    ISBN: 9782753559325
    Language: French
    Pages: 1 Online-Ressource
    Abstract: Quel sens accorder aux manifestations sonores et publiques qui émaillent l'histoire de la justice ? Oubliés aujourd'hui, des cris judicaires parfaitement licites avaient pu investir des collectivités humaines entières d'un statut complet d'auxiliaire de la justice et de protection des vulnérables. Le « Haro ! » normand, sans doute le plus connu de ces cris, mobilisait tout un voisinage contre une offense. Mais il n'est pas le seul : bien des procédures justifiaient qu'une « clameur publique » saisisse le prétoire, autorise une poursuite à « cor et cris », étreigne un suspect, avant d'exiger du juge un prompt jugement. L'origine et l'ampleur de ces manifestations collectives bruyantes méritent de nouvelles approches inspirées par la recherche en histoire sonore du fait politique. De l'Antiquité à nos jours, si l'on connaît quelques formes de ces appels au secours judiciaire qui fondaient une plainte reçue par une procédure, la justice qui se construisait – ou se déconstruisait – autour de ces bruits reste à explorer, ou doit être relue par la focale de cet objet sous-estimé qu'est la clameur publique. Elle se lie et se délie sans cesse autour de l'histoire de l'oralité, des flagrances et de la dénonciation. Jetées à la face des juges, les expressions de la mobilisation collective engageaient également les identités communautaires et patriotes : appel au pouvoir souverain, elles renvoyaient ce dernier à son rôle fondamental de débiteur de justice. Escortant de près ces interactions intenses entre le pouvoir judiciaire et la foule, la clameur publique évoque aussi la vindicte et le lynchage. Est-ce cela qui fit qu'elle fut nettement infléchie aux Temps modernes ? Doit-on y lire une dérégulation des mouvements collectifs au bénéfice de la police et de la justice ? Les communautés, lentement dépossédées de leurs cris judiciaires par l'État justicier, n'ont pourtant pas si facilement abandonné le monopole de la violence licite face à la flagrance des offenses. Les réactions collectives dressent et redressent continuellement les scènes du théâtre de nos agitations publiques. De la clameur publique, aux émotions judiciaires, il est donc un chemin historique que cet ouvrage arpente pour faire la démonstration suivante : ces interactions frénétiques unissant les foules à leurs justices, nouées autour de la clameur publique, hantent encore nos procédures
    Note: French
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  • 3
    Online Resource
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    [Erscheinungsort nicht ermittelbar] : Presses universitaires de Rennes
    ISBN: 9782753568617
    Language: French
    Pages: 1 Online-Ressource
    Abstract: En 1930, quelques années après avoir publié ses Souvenirs de la Cour d'assises, André Gide suggérait que la punition devrait tenir compte de la personnalité des criminels. Comment punir quelqu'un que l'on ne connaît pas ?, se demandait-t-il, ajoutant qu'« il est, sur la carte de l'âme humaine, bien des régions inexplorées ». Régulièrement, avec plus ou moins d'intensité, le droit de punir a été et reste l'objet de réflexions, de controverses, de propositions de loi, de demandes de réformes. Les débats sont tantôt vifs et profonds et semblent concerner le plus grand nombre, tantôt ils s'appauvrissent et restent réservés aux « spécialistes » qui dans des manuels ou des ouvrages d'histoire du droit pénal présentent ce dernier comme le droit de réprimer ou de sanctionner les auteurs d'infractions. Mais quel sens faut-il donner à la peine si elle n'est pas accompagnée d'autres mesures ? Est-elle une sorte d'horizon d'attente, une fiction des sociétés contemporaines qu'il faut bien entretenir ? Ne faut-il pas « remettre à plat » la justice pénale et se demander si après avoir puni il est possible de guérir ou de rendre un citoyen à la société ? La « pénalité » doit conserver son utilité écrivent les uns et les autres. Mais faut-il punir le crime ou plutôt les criminels ? Faut-il punir de la même manière les enfants, les fous et les récidivistes ? Que doit-on faire à l'époque de l'Empire français dans les colonies ? Ne conviendrait-il pas de se demander à nouveau pourquoi punir ? et de réfléchir à l'efficacité de la justice répressive ? La justice d'expiation et la « rédemption du coupable » ne suffisent pas, la peine est devenue aussi un enjeu symbolique et un moyen de communication, voire une « arme pénale ». Deux siècles après le Code pénal de 1810, une réflexion sur l'histoire du droit de punir et son actualité s'imposait, mais il fallait multiplier les approches disciplinaires, car le droit de punir ne relève pas seulement de considérations abstraites ou de joutes philosophiques. La pragmatique de la punition mérite aussi d'être examinée. Trois entrées ont donc été retenues (le droit de punir en question, connaître et pardonner, sanctionner les déviants) à partir du siècle des Lumières jusqu'à nos jours. Nul doute que l'histoire de la « punissabilité » permet de penser et de comprendre les sociétés du passé comme celle d'aujourd'hui
    Note: French
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  • 4
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    [Erscheinungsort nicht ermittelbar] : Presses universitaires de Rennes
    ISBN: 9782753568440
    Language: French
    Pages: 1 Online-Ressource
    Abstract: « Sentiment d’inquiétude que l’âme éprouve à la présence ou à la pensée du danger » telle est la définition de la peur donnée par le Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle de Pierre Larousse. Ouvert dans les années 1970, le dossier de la peur, « composante majeure de l’expérience humaine », s’attachait principalement à la fin de l’époque médiévale et à l’époque moderne. Il méritait donc d’être revisité et poursuivi à un moment où les sondages auscultent les arrière-pensées et tentent de dévoiler les angoisses du présent et celles de l’avenir. Pour les lexicographes et les spécialistes de la psychologie, la peur est d’abord « l’ennemie intime » des hommes et des femmes isolées ou vivant en collectivité. Mais tout le monde n’est pas accessible de la même manière à la peur. Des sociétés peuvent y succomber toute entière, d’autres y faire face. La peur, « sentiment universel » peut être réelle, provoquée par une menace attestée, mais elle peut aussi être imaginée et susciter davantage d’incertitude et d’angoisse que les peurs effectives face à un risque connu. Les peurs connaissent de multiples nuances et degrés et ne sont pas immuables. Elles fonctionnent souvent par cycle. La perception d’un danger et les craintes plus ou moins vives suscitées peuvent surgir brusquement, disparaître et resurgir. Pour aborder ce vaste territoire, les expressions, les perceptions et les effets ont été privilégiés à partir de quatre entrées : les images et les mots relatifs à la peur ; les peurs suscitées par les éléments déchaînés ; les peurs sociales et l’effroi suscité par une situation ou une catégorie ; et enfin les peurs publiques allant de la frayeur face la guerre civile à l’anxiété devant les populations flottantes représentées par les mendiants
    Note: French
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  • 5
    Online Resource
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    [Erscheinungsort nicht ermittelbar] : Presses universitaires de Rennes
    ISBN: 9782753568020
    Language: French
    Pages: 1 Online-Ressource
    Abstract: Si les violences et les conflits ruraux ont fait l’objet d’importants travaux, il n’en est pas de même pour la justice. En effet, « la justice à la campagne » a été en grande partie délaissée par la recherche. Or la notion de justice, placée aujourd’hui au centre de nombreux travaux et réflexions, tant à l’échelle européenne qu’à l’échelle internationale, s’avère ambivalente et complexe puisqu’elle peut aller de la demande d’une meilleure justice sociale à la volonté de saisir les inégalités socio-spatiales afin d’assurer des aménagements du territoire qui correspondent aux aspirations des acteurs. Dans les perceptions communes, la justice se confond avec l’institution judiciaire, c’est-à-dire avec le « système des tribunaux », mais elle déborde le seul examen de l’appareil judicaire. Prise dans l’univers des sociétés rurales, la justice est un outil de régulation sociale et d’arbitrage, mais elle est aussi prise dans une multiplicité d’usages, depuis les stratégies d’évitement jusqu’à des processus d’instrumentalisation en passant par des formes d’ignorance réciproques. Pour aborder ce vaste champ de recherche, trois entrées ont été privilégiées. La première traite plus particulièrement de la justice spatiale et de l’équité des territoires. La deuxième aborde la question de la proximité et du pluralisme, la troisième et dernière est consacrée aux processus d’instrumentalisation et d’accommodation. Le présent ouvrage, issu des travaux de chercheurs venant de plusieurs disciplines (histoire, droit, sociologie, géographie, histoire de l’art) a pour ambition de confronter les approches, de rendre compte de la vitalité de la recherche et des enjeux qu’elle révèle en les inscrivant dans la longue durée, de la fin de l’Ancien Régime à nos jours
    Note: French
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  • 6
    Online Resource
    Online Resource
    [Erscheinungsort nicht ermittelbar] : Presses universitaires de Rennes
    ISBN: 9782753566712
    Language: French
    Pages: 1 Online-Ressource
    Abstract: Les femmes représentent moins de 15 % de l'ensemble des individus jugés au xixe et au xxe siècle. Elles sont globalement moins sanctionnées. Dans les « canards sanglants » du début du XIXe siècle, puis dans la presse populaire, la criminalité féminine est liée au sexe : femmes avorteuses et avortées, femmes infanticides, femmes prostituées, femmes adultères, femmes auteurs ou victimes d'un crime passionnel. De leur côté, la criminologie naissante et les discours savants ne disent guère autre chose et proposent une lecture proche du « sens commun » : la déviance et la criminalité féminine relèvent de l'intime et de la « nature des femmes ». L'activité des juridictions répressives, du tribunal de simple police à la cour d'assises, peut donner l'impression d'aller dans le même sens. Cet ouvrage se propose toutefois de mettre en évidence une déviance féminine plus diversifiée et délaissée par la recherche, évoquant le vol, l'escroquerie, ou la sédition politique autant que les crimes de mœurs. La petite délinquance, souvent oubliée, côtoie les gestes les plus spectaculaires et plus connus. Surtout, l'accent est mis ici sur l'ambivalence des femmes, à la fois victimes et coupables, ou coupables et victimes, devant la justice comme devant le jugement plus large de leurs contemporains ou de la postérité – pour les plus célèbres des « héroïnes de cour d'assises ». À travers des études qui se concentrent soit sur le processus judiciaire lui-même, soit sur sa médiatisation, ressort l'embarras que suscitent les femmes victimes ou déviantes, dans une période où la domination masculine pèse lourdement. Entre « éternelles coupables » et « éternelles victimes », les femmes en justice n'ont pas fini d'interroger les normes sociales et les pratiques répressives
    Note: French
    Library Location Call Number Volume/Issue/Year Availability
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  • 7
    Online Resource
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    [Erscheinungsort nicht ermittelbar] : Presses universitaires de Rennes
    ISBN: 9782753566606
    Language: French
    Pages: 1 Online-Ressource
    Abstract: Le corps malmené, violenté, brutalisé a fait l’objet, pour la période moderne et contemporaine, d’un certain nombre de travaux remarquables, mais souvent épars. L’étude des « corps saccagés », vivants ou morts, pose la question d’une « cruauté résiduelle » et celle du transfert de la violence concrète vers l’imaginaire. Mais faire l’inventaire des corps dégradés, lacérés ou encore démembrés s’avère sans doute une entreprise démesurée. Il reste toutefois possible de multiplier les approches et de s’attacher aussi bien à décrire les corps brutalisés, qu’à s’interroger sur les logiques du passage à l’acte ou à analyser la « réception » des violences corporelles. Dans le même temps s’élabore une science des « indices », étudiant les plaies et les traces sanguinolentes, tentant d’expliquer les crimes particulièrement horribles. À leur tour, des artistes se mettent à la recherche de la matérialité du corps, quitte à s’attacher plus particulièrement « à cette charogne des corps morcelés enfouie en chacun de nous ». Le crime individuel comme le massacre, les violences sexuelles à l’intérieur de la famille ou l’instrumentalisation des violences corporelles donnent au « corps saccagé » une actualité sans cesse renouvelée. Du corps des enfants violentés aux corps malmenés des soldats, il s’agit de varier les échelles d’analyse et d’examiner aussi bien les brutalités individuelles que les drames collectifs. Les usages du corps renseignent sur la volonté de savoir ce qui s’est passé ; ils informent sur les pratiques inavouables à l’encontre des corps vivants ou morts ; ils fixent, selon les époques, les formes de violences corporelles jugées inacceptables
    Note: French
    Library Location Call Number Volume/Issue/Year Availability
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