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  • Société des historiens médiévistes de l’Enseignement supérieur public  (19)
  • 1
    Online Resource
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    [Erscheinungsort nicht ermittelbar] : Éditions de la Sorbonne
    ISBN: 9791035105860
    Language: French
    Pages: 1 Online-Ressource
    Abstract: Les sociétés médiévales accordent une grande importance à la culture de l'obéissance, au respect de la tradition et au principe hiérarchique. Mais elles sont aussi régulièrement secouées par toutes sortes de rébellions, de dissidences ou de révoltes, voire par de véritables révolutions. Ces différentes figures de la contestation ont constitué un domaine de recherche majeur dans les années 1960-1970, porté par les vents de l’époque, avant d’être délaissés ou traités de façon plus parcellaire. À l’heure où les nouvelles recherches sur l’hérésie revisitent les rapports entre désobéissance et rébellion, où l’histoire intellectuelle réexamine la destinée de figures contestataires et où les grandes révoltes paysannes, urbaines ou nobiliaires suscitent un net regain d’intérêt, il convenait de rouvrir le dossier, sans nécessairement évoquer l’anniversaire de la Jacquerie paysanne de 1358, ni l’actualité brûlante du mouvement des « gilets jaunes ». C’est ce qu’a entrepris le XLIXe Congrès de la Société des historiens médiévistes de l’Enseignement supérieur public, réuni à Rennes en 2018. Les études rassemblées dans ce volume explorent ainsi tour à tour la manière dont les sociétés latines, byzantines ou musulmanes du Moyen Âge ont dit et défini les contestations, les motifs variés qui animaient dissidents ou révoltés, et les formes que prit la remise en cause de l’ordre établi, avant de s’interroger sur la fin des contestations et leurs effets par-delà leur dénouement souvent tragique et leur mémoire dissonante
    Note: French
    Library Location Call Number Volume/Issue/Year Availability
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  • 2
    ISBN: 9791035101312
    Language: French
    Pages: 1 Online-Ressource
    Abstract: L’histoire globale est à la mode. Certains le déplorent, au nom de la défense d’une identité nationale qui ne pourrait être conçue que dans le cadre des frontières de ce qui est devenu aujourd’hui la France, ou éventuellement de la « chrétienté », pour y trouver d’hypothétiques racines historiques. D’autres en font un nouveau terrain de réflexion, au risque de comparaisons hasardeuses ou de connexions artificielles. Les historiens français, et les médiévistes plus encore peut-être, ont tardé à s’emparer de ces sujets venus à la fois du monde anglo-saxon et des nouveaux pays émergents. Peut-être parce qu’ils se satisfaisaient de l’héritage, pourtant ancien et maintenant questionné, de Fernand Braudel. Peut-être aussi en raison de cloisonnements académiques entre l’histoire européenne et méditerranéenne largement représentée à l’université, et celle des mondes plus lointains qui s’épanouit dans d’autres cadres institutionnels. Les mondes médiévaux sont pourtant profondément connectés, parfois à très longue distance, et il n’a pas fallu attendre les Grandes Découvertes et la modernité pour voir des hommes et des femmes se déplacer et échanger, parfois au loin. Il appartenait donc à la communauté des médiévistes de réfléchir sur les modalités de ces connexions, non pour revendiquer l’existence précoce d’un « village global » ou pour nier l’existence d’espaces et de mondes qui ont leur propre cohérence interne à une époque donnée, mais pour réfléchir aux conditions épis- témologiques d’une telle approche. À quelle échelle doit-on penser les phénomènes historiques ? Telle est la question, centrale pour toute recherche, que pose ce 47e congrès de la Société des historiens médiévistes de l’Enseignement supérieur public. Les communications réunies dans ce volume d’actes s’ouvrent donc sur des horizons vastes, vers l’Asie centrale et l’Extrême-Orient, vers l’Afrique subsaharienne et l’océan Pacifique, sans négliger pour autant des espaces européens et méditerranéens qui nous sont a priori plus familiers, en interrogeant leurs connexions et en menant des comparaisons fécondes. C’est donc à une histoire globale et connectée du Moyen Âge, largement ouverte sur le monde, qu’invite la lecture de cet ouvrage. En témoignant de la vitalité de la recherche française et de sa diversité, il pose à nouveaux frais la question, tant débattue, des « racines » de nos mondes contemporains
    Note: French
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  • 3
    ISBN: 9791035101374
    Language: French
    Pages: 1 Online-Ressource
    Abstract: Le thème du gouvernement médiéval, entendu comme l'ensemble des conditions dans lesquelles un pouvoir s'exerce sur une population, la domine, la contrôle, organise sa vie, a pris une importance nouvelle dans l'historiographie depuis une dizaine d'années. Les actes du congrès de la SHMESP, qui s'est tenu à Montpellier en 2015, visent à mettre en valeur l'intérêt de cette tendance récente, qui réside non seulement dans le dépassement d'une opposition souvent trop mécanique entre norme et pratique ou entre institutions et société, mais aussi dans un changement de perspective pour l'analyse de la formation et de l'évolution des grands cadres politiques. Car, s'il n'y a pas toujours eu d'« État » moderne ou pré-moderne, il y a toujours eu, semble-t-il, des formes de gouvernement caractérisées par la mise en œuvre plus ou moins souple de lois ou de règles. Dans cette perspective, les auteurs ont étudié les champs lexicaux de la pratique du gouvernement, les diverses techniques et procédures administratives mises en œuvre dans les formations politiques médiévales en tout genre. Sont également abordés les liens idéologiques ou idéels qui existaient entre les détenteurs des pouvoirs et les groupes et individus qui leur ont été soumis, fidèles, obéissants. Dans le cadre des pratiques de gouvernement, certains thèmes ayant fait l'objet d'un renouvellement historiographique ces dernières années ont été privilégiés, comme les enquêtes, le contrôle des agents du pouvoir, les pratiques de dénombrement des populations ou les moyens de coercition. En outre, il n'est pas de pouvoir ou d'autorité durablement efficace sans le consentement des gouvernés. Ce consentement, qui vaut parfois délégation de pouvoir, passe par des formes de participation et/ou d'adhésion active ou passive. Le thème proposé invitait également à réfléchir aux liens, aux interactions et aux porosités entre les formes de gouvernement laïc et religieux dans les sociétés occidentale, byzantine et islamique
    Note: French
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  • 4
    Online Resource
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    [Erscheinungsort nicht ermittelbar] : Éditions de la Sorbonne
    ISBN: 9791035101428
    Language: French
    Pages: 1 Online-Ressource
    Abstract: Le thème proposé par l’université de Lorraine pour le congrès de la SHMESP en 2014 a eu pour objet la place du modèle dans la transmission médiévale des savoirs, qu’il s’agisse des connaissances intellectuelles, des savoir-faire dans la production des objets, des normes de comportement ou encore des modèles de vie religieuse. Dans ces différents champs, la question du modèle apparaît comme un prisme de l’enquête historique, dans le sens où la transmission des savoirs s’appuie très largement et concurremment sur l’exemplarité et sur la reproduction. Le modèle peut être une personne éminente ou exceptionnelle, la synthèse d’un ensemble d’observations et d’expériences, qui permettent à un individu ou un groupe de construire son savoir, son savoir-faire ou son savoir-être. Le geste, l’image, la parole, l’écrit apparaissent donc comme autant de supports de la transmission. Dans le domaine de l’histoire de la culture matérielle, cette perspective peut mener à s’interroger sur les modalités et les supports de la transmission des savoir-faire. Elle peut aussi conduire à mettre en évidence la place du modèle et celle du patron dans la production : il peut s’agir du geste ou de l’image que l’on imite, mais aussi d’objets spécifiques qui peuvent faire fonction de prototypes, parfois en vue d’une répétition presque mécanisée. Dans le domaine de l’étude des comportements, la notion de modèle apparaît comme une voie d’enquête fructueuse. Elle se double de la notion d’exemplarité : celle-ci est particulièrement visible dans la figure du bon évêque ou du bon prince, ou encore dans la diffusion des modèles hagiographiques, spéculaires ou tropologiques (éthique philosophique, allégorie, littérature des exempla, consolations, etc.). De la même manière, la littérature, qu’elle soit spirituelle, morale, historique ou romanesque, et les disciplines philosophiques qui englobent tous les artes, véhiculent des modèles ou se réclament d’autorités livresques, religieuses, mythologiques ou philosophiques. Au Moyen Âge, toute œuvre, toute production et toute action a ses références et ses sources, qu’il importe à l’historien de découvrir et d’interpréter
    Note: French
    Library Location Call Number Volume/Issue/Year Availability
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  • 5
    Online Resource
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    [Erscheinungsort nicht ermittelbar] : Éditions de la Sorbonne
    ISBN: 9791035101503
    Language: French
    Pages: 1 Online-Ressource
    Abstract: Il peut sembler paradoxal, au moment où l'histoire globale semble conquérir chaque jour un terrain plus vaste, quelle qu'en soit la période, de réfléchir encore à la « nation ». Toutefois, en réponse à une mondialisation vécue comme la dissolution d'entités et d'identités historiques spécifiques et durables, la nation semble ici et là accomplir un retour qui ne pouvait laisser les médiévistes indifférents, tant il est vrai que c'est souvent au Moyen Âge, prétend-on, que les nations modernes se seraient formées. Cependant, le mot « nation » a été à ce point investi de sens nouveaux depuis au moins le xviiie siècle que parler des nations au Moyen Âge suppose un aller-retour permanent entre Moyen Âge et modernité, exige de prêter attention à la manière dont des processus territoriaux, politiques, étatiques et aristocratiques qui appartiennent en propre à l'ethnogenèse médiévale ont été rétroactivement « nationalisés » au sens moral, affectif, guerrier et idéologique du terme
    Note: French
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  • 6
    ISBN: 9791035101534
    Language: French
    Pages: 1 Online-Ressource
    Abstract: Du poids des denrées à la superficie des champs, de la valeur des monnaies aux dimensions des corps, la mesure occupe une place centrale dans l'univers médiéval pour lequel « tout est proportion ». C'est donc à ce thème majeur et à son actualité dans les recherches en cours que le XLIIIe Congrès de la Société des historiens médiévistes de l'Enseignement supérieur public, réuni à Tours en juin 2012, a choisi de se consacrer. Vingt-cinq communications issues de ces échanges en révèlent la dimension plurielle, recouvrant par l'exemple les domaines multiples où s'exerce la quantification : économie, démographie et sociologie, culture et science, cartographie et géométrie, danse ou alimentation. Les voies d'entrée dans ces domaines ne sont pas moins nombreuses : métrologie, numismatique, lexicologie, archivistique, codicologie, archéologie, etc. Ces approches croisées donnent ainsi à relire les méthodes mises en œuvre, à prendre aussi la mesure du travail des historiens et des chantiers à venir
    Note: French
    Library Location Call Number Volume/Issue/Year Availability
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  • 7
    ISBN: 9791035101688
    Language: French
    Pages: 1 Online-Ressource
    Abstract: Le XLIe Congrès de la Société des historiens médiévistes de l'Enseignement supérieur public s'est tenu en juin 2010 dans l'ancienne capitale des Gaules, qui, au Moyen Âge, fut au cœur de relations complexes entre Royaume et Empire. De nos jours, les pratiques diplomatiques servent un ordre international qu'elles ne cessent de refaçonner, misant sur les révolutions, les guerres et une certaine éthique démocratique. Au Moyen Âge également, elles furent une modalité des relations entre États. Mais, parce qu'elles expriment parfois un rapport de forces et qu'elles se construisaient sur l'échange et la communication, elles tenaient aussi une place et un rôle en d'autres lieux d'expression du pouvoir. Les relations diplomatiques ne constituent pas seulement une alternative à l'affrontement, au recours aux armes et à la violence politique. Elles sont ici envisagées dans toutes leurs dimensions. Des jeux d'échelles permettent de saisir les techniques et les rites qui les structurent dans un cadre curial et, tout autant, leur évolution dans divers espaces géographiques où elles permettent d'instaurer à partir d'un désordre relationnel un ordre diplomatique. Décloisonner l'appréhension d'un tel objet historique, dépasser le seul point de vue des relations internationales ou de la politique extérieure, ouvrir l'horizon vers d'autres cultures, byzantine, musulmane, asiatique, et vers des mondes régis par d'autres références, conduit cet ouvrage à suggérer ce que les recherches sur les relations diplomatiques au Moyen Âge peuvent apporter à l'histoire de la diplomatie dans son ensemble
    Note: French
    Library Location Call Number Volume/Issue/Year Availability
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  • 8
    ISBN: 9791035101725
    Language: French
    Pages: 1 Online-Ressource
    Abstract: Dans son maître ouvrage La société féodale, écrit à la veille de la Seconde Guerre mondiale, Marc Bloch avait non seulement souligné la récurrence des mouvements de peuples dans les sociétés anciennes, mais également le tournant qu'a représenté dans l'histoire occidentale « l'arrêt des invasions » au Xe siècle. Dans le « vase clos » que constitua dès lors l'Occident chrétien, la mobilité des personnes ne cessa pas mais elle revêtit d'autres formes que les auteurs de ce livre, lors des travaux du XLe Congrès de la Société des historiens médiévistes de l'Enseignement supérieur public, tenu à Nice en juin 2009, ont entrepris d'explorer. Ils ont voulu aussi comprendre le sens et les fonctions de cette mobilité qui connut de profondes transformations, en Occident, entre les IXe et XVe siècles, à l'issue des grands mouvements des peuples et alors que les déplacements collectifs s'inscrivaient dans de nouvelles structures de pouvoir et de nouvelles stratégies sociales. Une première partie fait le point sur l'historiographie des mouvements migratoires (les « grandes migrations » des IVe-VIe siècles) et détaille les processus d'ethnogenèse et d'acculturation qui ont contribué à la transformation du monde antique. Sont abordés ensuite les déplacements collectifs - volontaires ou contraints, temporaires ou définitifs - liés à l'organisation des activités humaines et à l'encadrement des populations, du IXe au XVe siècle. Sont évoquées enfin les différentes formes de circulation des représentants du pouvoir - roi, pape, évêques, abbés, magistrats, etc. - afin d'asseoir leur autorité
    Note: French
    Library Location Call Number Volume/Issue/Year Availability
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  • 9
    ISBN: 9791035101749
    Language: French
    Pages: 1 Online-Ressource
    Abstract: Le XXXIXe congrès de la Société des historiens médiévistes de l'Enseignement supérieur public s'est tenu, en avril-mai 2008, dans une capitale orientale, Le Caire, pour faire dialoguer ensemble orientalistes et « occidentalistes » et rappeler que la richesse culturelle de l'Orient et de l'Occident au Moyen Âge vient non seulement des héritages communs, mais aussi du dialogue et des échanges qui n'ont cessé durant le millénaire médiéval. Ce volume, intitulé L'autorité de l'écrit au Moyen Age, traite tout à la fois de la production de l'écrit, de l'autorité du document et de la constitution d'archives dans l'Occident médiéval comme dans les mondes byzantin et musulman. Il envisage en premier lieu la place de l'écrit dans les sociétés où la parole et le geste sont essentiels, considérant les groupes qui ont pour métier d'écrire (rédacteurs, clercs de chancellerie, cadis...), étudiant leurs pratiques et la diffusion des techniques d'écritures mises en œuvre. L'usage de l'écrit conduit à la question de l'autorité du document produit et de son efficacité : l'écrit et les gestes enregistrés, les signes de validation, la qualité des personnes qui le présentent et celle des témoins qui le souscrivent, les choix linguistiques multiples adoptés par les rédacteurs, les situations dans lesquelles le document a été utilisé, même pour le falsifier. Dans le monde musulman par exemple, où la fiabilité de témoins intègres est supérieure à celle d'un document écrit, potentiellement falsifiable, on comprend que le statut du document écrit, son aptitude à faire preuve, soit moindre qu'en Occident où c'est une de ses premières fonctions. La constitution et la conservation d'archives sont au cœur des enjeux de pouvoir : à qui est confiée la garde des documents et dans quels lieux ? Ici aussi Occident et Orient se distinguent par leurs pratiques : les rois de France pensaient que la constitution des registres d'actes royaux manifestait leur pouvoir alors que les souverains musulmans ne voyaient pas dans la conservation systématique de leurs archives, pourtant élaborées de façon sophistiquée, un signe éminent de souveraineté. Ont enfin été abordées les questions des conservations aléatoires, des abandons, des destructions, des copies, des traductions et des faux, ouvrant ainsi de nouvelles pistes de recherche
    Note: French
    Library Location Call Number Volume/Issue/Year Availability
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  • 10
    ISBN: 9791035101787
    Language: French
    Pages: 1 Online-Ressource
    Abstract: Les chercheurs en sciences humaines et sociales s'interrogent depuis une vingtaine d'années sur leurs disciplines et leurs pratiques. L'histoire médiévale n'échappe pas à ce phénomène, même si, contrairement à l'Allemagne, l'historiographie française a davantage produit des bilans qu'une réelle réflexion sur les institutions, les acteurs de la recherche et les pratiques. Ce questionnement épistémologique, qui est au cœur du XXXVIIIe Congrès de la Société des historiens médiévistes de l'enseignement supérieur public, dépasse toutefois les seuls professionnels de l'Histoire, puisqu'il s'agit de réfléchir à ce que représente le Moyen Âge aujourd'hui : la demande sociale envers les médiévistes est plus forte que jamais et se nourrit à la fois du succès de mondes imaginaires, qui s'inspirent ouvertement de lui, et de la recherche d'une identité locale dans un passé millénaire. L'émergence de nouvelles modalités d'élaboration du savoir, en particulier par le décloisonnement des disciplines - les relations entre archéologie et histoire des textes, entre histoire médiévale et littérature, géographie et sciences sociales - tout comme l'examen des formes de sa diffusion - comment enseigner l'histoire médiévale ? - sont autant de défis pour les médiévistes du XXIe siècle. Par ailleurs, les bouleversements provoqués par la révolution numérique touchent directement le travail des historiens. Plusieurs contributions offrent un regard neuf sur les mutations déjà à l'œuvre dans les pratiques en raison de l'informatisation, de la numérisation et de l'utilisation d'Internet : quelles sont les nouvelles relations entre les médiévistes et l'image à l'époque de l'écran global ? Quels sont les enjeux du tournant numérique dans l'édition et l'étude des textes manuscrits ? Les organisateurs ont voulu mener ces réflexions non dans le seul cadre national, mais en associant à leurs travaux les représentants d'autres sociétés de médiévistes venus d'Europe, mais aussi d'Amérique latine, avec lesquels plusieurs établissements d'enseignement supérieur et de recherches ont tissé des liens forts depuis de nombreuses d'années. En effet, le Moyen Âge n'est nullement la « propriété » de la vieille Europe, bien qu'il soit pour elle une référence identitaire évidente
    Note: French
    Library Location Call Number Volume/Issue/Year Availability
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  • 11
    ISBN: 9791035101954
    Language: French
    Pages: 1 Online-Ressource
    Abstract: Le Moyen Âge apparaît, à bien des égards, comme un âge d'or des ports. Et d'abord parce qu'il fut une grande époque de navigation. La mer et le fleuve génèrent en effet des déplacements, des passages, des échanges en des sites soigneusement choisis et construits par l'homme. Ce sont ces sites maritimes et fluviaux, désignés par des termes issus du vieux nordique hofn ou du latin portus, qui font l'objet des études rassemblées ici. Répondant à l'invitation de la jeune université de La Rochelle, la Société des historiens médiévistes de l'Enseignement supérieur public y a tenu son XXXVe congrès en juin 2004. Comme il se devait dans un port atlantique et un lieu hautement symbolique, le thème retenu, Ports maritimes et ports fluviaux au Moyen Âge, touchait aux déplacements par voie d'eau. Les actes de la rencontre traitent donc de la navigation, mais aussi de toutes les activités qui lui étaient liées et des hommes qui s'y consacraient ou qui en dépendaient. Des rives de l'Atlantique à celle de la mer Noire et de la Baltique, en passant par la Méditerranée, et sans oublier les grands fleuves, les études que l'on va lire tirent parti des progrès de l'archéologie et d'une attention critique aux sources écrites pour reconstituer la topographie des sites portuaires, la variété des activités et des métiers liés aux fonctions des ports, les configurations des réseaux d'échanges construits ou non, ainsi que les mécanismes de prélèvement fiscaux et de contrôle des activités de ces lieux singuliers. Elles mettent ainsi en lumière les systèmes portuaires reliant les fleuves aux bassins maritimes, ainsi que les changements intervenus au cours des dix siècles médiévaux, en particulier de part et d'autre de la césure du xiiie siècle
    Note: French
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  • 12
    ISBN: 9791035101978
    Language: French
    Pages: 1 Online-Ressource
    Abstract: Peuplées de diables ou de sorciers, lieux de mille dangers, les montagnes constituent, au Moyen Âge, l'espace d'une altérité effrayante. Elles sont pourtant fréquemment traversées par les marchands et les pèlerins qui, par leurs voyages réguliers, démentent cet imaginaire de la montagne et prouvent qu'elle n'est en rien une barrière : l'amélioration de la circulation intramontagnarde, particulièrement dans les Alpes, est un apport fondamental de la période médiévale. Mais si la montagne est avant tout un espace vécu, les historiens s'interrogent sur les spécificités des sociétés qu'elle abrite. Une autre image vient alors à l'esprit : celle de Guillaume Tell, champion d'une communauté montagnarde qui résisterait, en tant que telle, à tout contrôle politique. Au-delà de la variété des cas étudiés, les actes du XXXIVe Congrès de la Société des historiens médiévistes de l'Enseignement supérieur public, réunis à Chambéry en mai 2003, proposent une réflexion d'ensemble sur les interactions de l'homme et du milieu montagnard au Moyen Âge et sur l'intégration du milieu dans le système de représentation des sociétés médiévales. La matière y est répartie en quatre thèmes principaux : la montagne traversée, la montagne gouvernée, la montagne vécue, la montagne imaginaire. Tandis que les géographes s'interrogent sur le concept même de montagne, les historiens médiévistes mettent à profit cette incertitude méthodologique pour questionner les spécificités des « sociétés de montagne ». L'émergence d'un ensemble de communautés plus ou moins autonomes constitue certes l'un des héritages majeurs de la période médiévale. Toutefois, ces communautés montagnardes ne vivent pas repliées sur elles-mêmes. Elles sont partie prenante d'un jeu complexe de pouvoirs qui les met aux prises avec les seigneurs locaux, laïcs ou ecclésiastiques, les villes parfois, et le prince territorial
    Note: French
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  • 13
    ISBN: 9791035102036
    Language: French
    Pages: 1 Online-Ressource
    Abstract: Croisade, Reconquête, Drang nach Osten. Autant d'expressions contestées aujourd'hui par les historiens, mais qui n'en expriment pas moins différentes modalités d'un phénomène de grande ampleur : l'expansion occidentale au Moyen Âge. Du XIe à la « première mondialisation » de la fin du XVe siècle, ce vaste mouvement aura poussé pèlerins, marchands et chevaliers des rives de la mer Noire jusqu'aux conquêtes latines de Syrie-Palestine. C'est cette histoire passionnée, et souvent obscurcie par les arrière-pensées idéologiques, qu'éclairent les actes du XXXIIIe congrès de la Société des historiens médiévistes de l'Enseignement supérieur public, accueilli en mai 2002 à la Casa Velasquez, à Madrid. Ils permettent de mesurer tout ce qui sépare l'expansion médiévale de la colonisation moderne, dont la péninsule Ibérique fut l'un des premiers acteurs. Cela se vérifie tant du point de vue des fronts de la conquête, orientés au Moyen Âge vers l'Est et le Nord tout autant que vers le Sud, que du point de vue de ses conséquences territoriales, n'affectant que marginalement le peuplement. L'expansion occidentale ne saurait se réduire, au Moyen Âge, à l'élan inexorable d'États conquérants. Les études réunies ici permettent de restituer ce mouvement historique global dans la diversité de ses acteurs, dans la complexité de ses motivations et dans la variété de ses rythmes. Il en résulte une compréhension à la fois plus contrastée et plus sûre d'un fait historique qui appartient, qu'on le veuille ou non, au socle de l'identité occidentale
    Note: French
    Library Location Call Number Volume/Issue/Year Availability
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  • 14
    ISBN: 9791035102173
    Language: French
    Pages: 1 Online-Ressource
    Abstract: Les serviteurs de l'État existent-ils au Moyen Âge ? Cette question, qui se situe au cœur des travaux du XXIXe Congrès de la Société des Historiens médiévistes de l'Enseignement supérieur public, réuni à l'Université de Pau en mai 1998, renvoie à la lente genèse de l'État dans laquelle le poids des hommes s'est révélé essentiel. De ces serviteurs, au premier rang desquels les clercs se sont longtemps tenus - du moins dans l'Occident chrétien -, compétence et fidélité étaient requises en priorité. L'office, accordé par le prince, était soumis à des rituels d'échanges complexes, dans lesquels la question des gages était finalement secondaire, même s'il se présentait aussi comme un choix volontaire et non désintéressé. L'office était de même l'objet de stratégies prenant en compte la naissance, les alliances, les hiérarchies sociales. Les serviteurs de l'État se sont constitués progressivement en un corps social solidaire, complice et d'une stabilité remarquable, qui a largement contribué à la naissance d'un des moteurs fondamentaux de l'État moderne, la fonction publique
    Note: French
    Library Location Call Number Volume/Issue/Year Availability
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  • 15
    ISBN: 9791035102258
    Language: French
    Pages: 1 Online-Ressource
    Abstract: Quelle autre ville que Rome, l'Urbs par excellence, aurait pu mieux conve­nir à un congrès consacré aux élites urbaines médiévales ? Accueilli par l'École française de Rome, le XXVIIe Congrès de la Société des Historiens médiévistes français, auxquels se sont joints de nombreux collègues italiens, livre la réflexion de 21 communications prolongées par les conclusions de Jacques Le Goff, qui se veulent à la fois un bilan des recherches actuelles sur les liens complexes tissés entre la ville et leurs élites, et une impulsion donnée à de nouvelles voies d'approche de ces deux réalités mouvantes et dif­ficiles à appréhender au Moyen Âge. Les élites urbaines se déclinent sur le mode comparatif - l'étude des mots, dans leur diversité temporelle et spatiale, le montre bien : plus nobles, plus riches, plus savantes etc. que les autres, bien que ces diverses formes de domination ne suffisent pas toujours à établir fermement leur contrôle sur le pouvoir urbain. Sont dégagées, notamment en Italie, les évolutions de l'oli­garchie urbaine, contrôlée d'abord par les milites et les vassaux de l'évêque ou du comte, puis par les grands marchands, enfin par les serviteurs du prince lorsque celui-ci s'affirme. La méthode prosopographique précise les contours fluctuants de ces élites, dévoile les modalités de leur renouvelle­ment - appuyées sur des stratégies complexes matrimoniales, commerciales, culturelles et politiques -, les hiérarchies et les conflits internes. Les pratiques de légitimation et de représentation du pouvoir dans et sur la ville, parmi les­quelles le jeu subtil de la renommée joue un rôle prépondérant, contribuent aussi à mieux cerner l'image d'eux-mêmes forgée par les puissants, mais aussi acceptée, non sans difficultés, par l'ensemble de la société urbaine
    Note: French
    Library Location Call Number Volume/Issue/Year Availability
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  • 16
    ISBN: 9791035102357
    Language: French
    Pages: 1 Online-Ressource
    Abstract: Faut-il rappeler qu'au cours de la première année de son pontificat, Grégoire XI fit envoyer par sa chancellerie 15 450 lettres communes, sans compter les lettres secrètes et curiales ? A une échelle moindre, les États nationaux en formation, les compagnies commerciales et financières de Toscane éprouvaient des besoins d'information semblables et cherchaient à améliorer la circulation des nouvelles. Il faut s'interroger aussi sur les modalités de la transmission et sur la vitesse à laquelle les événements, grands ou petits, pouvaient être connus grâce à des courriers, des voyageurs ou des marchands. Plus spontanée, plus diffuse aussi, la rumeur, ce « plus vieux media du monde », pose d'autres problèmes : comment naît-elle ? se propage-t-elle ? quel en est le contenu ? quelle place joue-t-elle dans le jeu politique, et plus largement dans le corps social ? L'étude des réseaux de communication mène ainsi de la rue à l'échoppe, des relais de chevaux mongols aux coursiers des rois et des papes. Elle nous fait parcourir le monde médiéval, de la Chine à l'Égypte, de Rome à Venise et des Balkans à la Catalogne, sans oublier le royaume de France divisé et meurtri par la guerre de Cent Ans
    Note: French
    Library Location Call Number Volume/Issue/Year Availability
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  • 17
    ISBN: 9791035102364
    Language: French
    Pages: 1 Online-Ressource
    Abstract: La Bretagne ducale illustre l'ambiguïté d'une grande principauté, quasi rivale du royaume, et d'un prince qui se voudrait roi et qui s'arroge maint attribut de la souveraineté. Mais ailleurs, de I'Empire germanique à la péninsule ibérique, des principautés françaises au Milanais, surgissent des questions autour du thème fondamental du pouvoir, de ses fins et de ses moyens. Idéologie, hommes et finances, lignage, pays et peuple, image que veut donner le prince par ses tenues et ses résidences, rapports avec ses sujets, ses villes, sa noblesse et ses clercs, tels sont quelques-uns des points de vue que l'on trouvera présentés dans cet ouvrage. S'il n'est d'histoire que d'histoire de l'homme, dans sa chair comme dans ses comportements, le thème du prince et de son pouvoir dépasse de loin la sécheresse toute descriptive d'une histoire institutionnelle, pour devenir celle d'un homme mû tout entier par une ambition qu'il se doit de satisfaire au sein d'un « pays » et d'un peuple, qui lui en accordent ou non les moyens. Dépourvu de tout signe sacré et de tout attribut de souveraineté, le prince médiéval est le plus souvent étranger à la genèse monarchique de l'État moderne
    Note: French
    Library Location Call Number Volume/Issue/Year Availability
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  • 18
    ISBN: 9791035102371
    Language: French
    Pages: 1 Online-Ressource
    Abstract: Qu'on n'attende pas ici une étude exhaustive d'un groupe social émietté et diversifié, tant par ses origines, sa formation intellectuelle que par les fonctions exercées par ses membres. Le rapport introductif en souligne les clivages, tout en notant quelques traits communs : la jouissance d'un statut apportant immunité judiciaire et fiscale, mais qui suscite plus de critiques que de considération, en raison de l'écart entre l'idéal évangélique, souvent recherché, et la conduite des clercs, trop souvent relâchée. Du royaume de France à la Scandinavie, de la péninsule ibérique à Constantinople. surgissent les images contrastées des clergeons de cathédrales, des prêtres-filleuls formant une véritable plèbe ecclésiastique, des curés ruraux mal instruits, des dignitaires de chapitres et des évêques qui s'efforcent, tant bien que mal, de veiller au bon fonctionnement des institutions, de contrôler les mœurs du clergé et de lui assurer une médiocre formation continue, afin qu'il puisse mieux répondre à l'idéal sacerdotal. Les diverses communications qui suivent cherchent donc à préciser l'image du clerc dans la société médiévale, le recrutement, la formation, le ministère pastoral, à comprendre aussi comment, par delà la diversité des fonctions et les distances sociales, les clercs séculiers forment un corps, le cœtus clericorum, qui se regroupe dans des confréries ou dans des quartiers urbains spécifiques, étudiés par notre regretté collègue, Jean-Charles Picard, dont ce fut l'une des dernières interventions parmi nous. Si un ouvrage d'ensemble sur le clergé séculier au Moyen Âge est encore prématuré, il faut souhaiter que les contributions ici réunies permettent au lecteur de mieux comprendre la vie foisonnante d'un groupe essentiel de la société médiévale, dans ses idéaux comme dans ses contradictions
    Note: French
    Library Location Call Number Volume/Issue/Year Availability
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  • 19
    ISBN: 9791035102388
    Language: French
    Pages: 1 Online-Ressource
    Abstract: D'entrée de jeu, comme le souligne Adriaan Verhulst, se pose le problème des origines et de la formation du village, entendu comme un ensemble fonctionnel et communautaire, et non comme la simple juxtaposition géographique de bâtiments d'exploitation et de maisons rurales. Faut-il, en l'absence de sources écrites, attendre le Xè siècle pour voir naître un village stable, avec un terroir ordonné et articulé ? ou plutôt anticiper, en étant sensible au « frémissement » carolingien ? Problème d'origine donc, mais aussi de lien avec le cadre des paroisses, avec le château ou la motte. Rien, ou presque, n'est définitivement acquis. Mieux vaut, par modestie, s'intéresser à des cas concrets, à des régions restreintes, bien éclairées par un faisceau de sources : les husun de la marche supérieure d'Al-Andalus, les casaux et les bastides de Gascogne, les villages du Nord ou du diocèse de Coutances. On y voit vivre les villageois, périr ou se développer leur milieu de vie, s'épanouir les convivialités ou les violences quotidiennes. On y voit surtout une diversité extrême, qui oblige à refuser toute synthèse globalisante, toute généralisation hâtive. D'autant que les historiens des textes ne peuvent se passer de l'archéologie et d'une iconographie bien comprise. Elle seule restitue le cadre de la maison, la quotidienneté des villageois dans leur labeur et les liens étroits qu'ils entretiennent avec la terre
    Note: French
    Library Location Call Number Volume/Issue/Year Availability
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